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Honduras: un coup d’État style années ’60

Dans une conférence de presse la jeudi 2 juillet, Camille Chalmers de la PAPDA condamne fermement le coup d’État au Honduras du dimanche 28 juin dans lequel le président démocratique José Manuel Zelaya a été enlevé par les militaires. La PAPDA exprime sa solidarité avec le peuple hondurien qui montre une grande détermination dans leurs affrontements héroïques avec les militaires putschistes. Chalmers invite le gouvernement haïtien d’exprimer sa solidarité avec le gouvernement Zelaya et de dénoncer ce coup d’état dans le style des années 60.

Le Honduras fait partie de l’Alternative Bolivarienne pour les Amériques (ALBA) et est un de ces pays qui est rentré dans les mécanismes de changements structurelles en Amérique Latine. Comme ses collègues démocratiques en Bolivie, en Équateur et au Vénézuela, le président hondurien réalisait des alternatives au système néolibéral.

Selon Chalmers le coup d’État a pour but d’arrêter ce processus de changement initié par Zelaya, au profit de l’oligarchie au Honduras. Le directeur Exécutif de la PAPDA met l’accent sur le fait que le président hondurien ne voulait qu’organiser un référendum sur la question que, oui ou non, la population était d’accord avec un autre référendum sur la constitution. 400.000 signatures étaient rassemblées en faveur de ce référendum qui était prévu le même jour du coup d’état.

Écoutez la conférence de presse (Créole)